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- Gestion des Traumatismes : Quand le Passé Familial Pèse sur le Présent
Gestion des Traumatismes : Quand le Passé Familial Pèse sur le Présent Vous vivez avec une angoisse inexpliquée ? Des peurs qui semblent ne pas vous appartenir vraiment ? Et si ces traumatismes avaient des racines plus profondes que votre seule histoire personnelle ? Les Traumatismes Se Transmettent La recherche en épigénétique l'a démontré : les traumatismes vécus par nos ancêtres (guerres, déportations, violences, deuils brutaux) laissent des traces biologiques et psychiques transmissibles sur plusieurs générations. Vous portez peut-être l'écho d'un traumatisme ancestral sans en connaître l'origine. Cette transmission se manifeste par : Des angoisses diffuses sans cause identifiable Des phobies inexpliquées Des réactions disproportionnées à certaines situations Des cauchemars récurrents avec des thèmes similaires La Psychogénéalogie : Remettre Chaque Trauma à Sa Place En psychogénéalogie, nous explorons votre arbre généalogique pour identifier ces traumatismes transmis. Le travail consiste à : Identifier la source : Quel ancêtre a vécu ce trauma ? Dans quel contexte historique ? Comprendre la transmission : Comment ce trauma non élaboré s'est-il transmis jusqu'à vous ? Symboliser et libérer : Rendre symboliquement à chaque génération ce qui lui appartient. Outils Concrets de Libération Le génosociogramme visualise ces transmissions traumatiques. Il révèle souvent des syndromes d'anniversaire : vous développez des symptômes aux mêmes âges où vos ancêtres ont vécu des drames. Les actes symboliques permettent de clore symboliquement ce qui n'a jamais pu l'être : écrire une lettre à un ancêtre traumatisé, créer un rituel de reconnaissance, verbaliser ce qui était tu. Vous N'Êtes Pas Condamné à Porter Ce Poids Comprendre l'origine transgénérationnelle de vos traumatismes ne les efface pas instantanément, mais transforme profondément votre rapport à eux. Vous cessez de les subir aveuglément pour les conscientiser et progressivement vous en libérer. Vous souhaitez en découvrir plus sur le travail transgénérationnel ? Prendre rendez-vous pour explorer votre histoire.
- La transmission des fantômes transgénérationnels : un phénomène quantique ?
Pour Bruno Clavier, le transgénérationnel ne dépend pas seulement de l'épigénétique, de la mémoire cellulaire ou du sang. Des notions de physique quantique nous permettraient de mieux comprendre ce phénomène, qui touche également des enfants adoptés portant les mémoires de leurs nouvelles familles...
- Se libérer du poids des ancêtres : un chemin vers soi
Se libérer du poids des ancêtres Porter l'héritage familial peut se révéler écrasant : traumatismes non digérés, injonctions paradoxales, loyautés invisibles, secrets de famille. Se libérer du poids des ancêtres ne signifie pas les renier mais transformer la dette en héritage conscient. Comprendre la loyauté invisible Ivan Boszormenyi-Nagy a conceptualisé les loyautés familiales invisibles : nous sommes liés à nos ancêtres par des dettes et des mérites qui se transmettent de génération en génération. Un enfant peut ainsi "porter" inconsciemment le deuil non fait d'un grand-parent, "réparer" l'échec d'un oncle, ou "venger" une injustice subie par un aïeul. Ces loyautés, loin d'être pathologiques, assurent la cohésion familiale. Elles deviennent problématiques quand elles entravent la construction de sa propre vie, quand on se sacrifie pour une cause qui n'est pas la nôtre, quand on répète pour rester "fidèle". Les étapes de la libération 1. La reconnaissance : identifier ce qui nous vient de la lignée. Le génosociogramme, l'exploration des patterns répétitifs, l'écoute des récits familiaux permettent de cartographier cet héritage. 2. La contextualisation : comprendre que les ancêtres ont fait ce qu'ils pouvaient avec les ressources de leur époque. Pas pour excuser l'inexcusable mais pour sortir du jugement stérile. 3. La gratitude sélective : remercier pour ce qui fut bon (la vie transmise, les valeurs, les forces), tout en refusant le toxique (traumatismes, injonctions aliénantes, secrets). 4. La différenciation : affirmer "je ne suis pas toi". Honorer l'ancêtre tout en s'autorisant un destin différent, meilleur peut-être. Sortir de la culpabilité du "survivant" qui réussit là où l'ancêtre a échoué. 5. La création : inventer sa propre vie, ses propres valeurs, ses propres choix. Devenir l'ancêtre dont on aurait voulu descendre. Outils pratiques La psychothérapie transgénérationnelle, les constellations familiales, l'écriture du roman familial, les rituels symboliques (lettre à l'ancêtre qu'on brûle, visite de lieux signifiants, création artistique) sont autant de voies possibles. Parfois, un simple acte symbolique suffit : se recueillir sur une tombe négligée, prononcer à voix haute "je te laisse ta souffrance, elle n'est pas mienne", planter un arbre en mémoire de l'ancêtre. Se libérer du poids des ancêtres, c'est finalement accomplir le vœu profond de tout parent aimant : que ses enfants vivent mieux que lui. C'est honorer la lignée en la transcendant.
- Comment construire son génosociogramme : guide pratique
Le génosociogramme, popularisé par Anne Ancelin Schützenberger, est un arbre généalogique commenté qui révèle les patterns familiaux, les répétitions et les transmissions inconscientes. Voici comment le construire pour explorer votre histoire familiale. Matériel nécessaire Munissez-vous d'une grande feuille (A3 minimum), de crayons de couleurs, et surtout de patience. Prévoyez aussi un carnet pour noter les informations au fur et à mesure. Ce travail peut s'étaler sur plusieurs semaines, voire mois, au gré des découvertes et des témoignages recueillis. Étape 1 : Collecter les informations Remontez sur au moins trois générations, idéalement sept. Pour chaque personne, notez : prénom(s) et nom, dates de naissance et de décès, profession, lieu de vie, événements marquants (mariages, divorces, migrations, accidents, maladies, réussites, faillites), caractère ou traits saillants rapportés par la famille. Interrogez parents, grands-parents, oncles et tantes. Consultez livrets de famille, faire-part, albums photos. Les secrets et les non-dits se cachent souvent dans les silences, les photos manquantes, les sujets tabous. Étape 2 : Construire l'arbre Utilisez les conventions classiques : carrés pour les hommes, ronds pour les femmes, vous-même au centre en bas. Traits pleins pour les unions, pointillés pour les séparations. Indiquez les dates sous chaque personne. Utilisez des couleurs pour identifier les événements similaires : rouge pour les morts violentes, bleu pour les migrations, vert pour les réussites, etc. Étape 3 : Identifier les patterns Cherchez les répétitions : mêmes prénoms, mêmes âges lors d'événements marquants, mêmes dates anniversaires, mêmes professions, mêmes types d'unions ou de ruptures. Repérez les places manquantes : enfants morts jeunes, fausses couches, avortements, qui créent des "trous" dans la lignée. Identifiez les secrets : incestes, enfants naturels cachés, suicides maquillés, origines falsifiées. Observez les injonctions implicites : "les hommes de cette famille meurent jeunes", "les femmes sacrifient leur carrière", "on ne divorce pas chez nous". Étape 4 : Donner du sens L'objectif n'est pas la culpabilisation mais la compréhension. En quoi ces héritages vous ont-ils influencé ? Quelles loyautés invisibles vivez-vous ? Quelles répétitions pouvez-vous interrompre ? Se faire accompagner par un professionnel peut s'avérer précieux pour ce travail délicat.
- Il est urgent de se reconnecter à l’invisible
Dans notre société hyperconnectée où tout se mesure, se quantifie et s'optimise, nous avons perdu le contact avec une dimension essentielle de notre humanité : l'invisible. Pourtant, ce qui ne se voit pas - intuitions, rêves, synchronicités, héritages transgénérationnels, liens subtils qui nous relient aux autres et au monde - constitue peut-être l'essentiel de notre expérience humaine. L'époque du tout-visible et ses ravages Nous vivons à l'ère de l'hyper-visibilité. Les réseaux sociaux exposent nos vies dans leurs moindres détails. Les données numériques tracent chacun de nos mouvements. La surveillance généralisée prétend tout contrôler. Dans cette tyrannie du visible, ce qui ne peut être photographié, mesuré ou quantifié perd sa légitimité. Cette dictature de l'image et de la preuve appauvrit notre rapport au réel. Car l'essentiel - l'amour, la douleur, le sens, la transmission familiale, les liens d'âme - échappe aux écrans et aux statistiques. Comme le disait Saint-Exupéry : "On ne voit bien qu'avec le cœur. L'essentiel est invisible pour les yeux." Les conséquences de cette amputation sont nombreuses : anxiété chronique, sentiment de vide existentiel, perte de sens, difficultés à accéder à son intériorité, déconnexion d'avec son histoire familiale et ses racines. Nous devenons des êtres de surface, coupés de nos profondeurs. Les dimensions oubliées de l'invisible L'inconscient personnel et familial La psychanalyse nous a révélé que l'essentiel de notre psychisme nous échappe. Nos motivations profondes, nos répétitions, nos choix amoureux ou professionnels sont guidés par des forces invisibles qui plongent leurs racines dans notre enfance, mais aussi dans l'histoire de nos ancêtres. La psychogénéalogie va plus loin : nous portons en nous la mémoire invisible de nos lignées. Les traumatismes non digérés, les secrets de famille, les deuils non faits circulent dans l'inconscient familial comme des fantômes qui orientent nos destins à notre insu. Se reconnecter à cet invisible transgénérationnel devient alors une urgence thérapeutique. L'intuition et la connaissance subtile Combien de fois avons-nous ignoré notre intuition pour suivre la raison, et l'avons regretté ? Cette voix intérieure, ce "savoir sans savoir", appartient au domaine de l'invisible. Pourtant, les neurosciences commencent à valider ce que les traditions ancestrales enseignaient : l'intuition est une forme d'intelligence légitime, rapide, holistique. Se reconnecter à cette dimension demande de ralentir, de cultiver le silence intérieur, d'écouter les signaux faibles du corps et du cœur. C'est accepter que toute connaissance ne passe pas par le mental analytique. Les synchronicités et le sens caché Jung parlait de synchronicités : ces coïncidences signifiantes qui tissent la trame invisible de nos existences. Une rencontre "par hasard" qui change une vie, un livre qui tombe d'une étagère au moment où on en a besoin, un rêve prémonitoire. Ces événements défient la causalité rationnelle mais font sens pour qui les vit. Reconnaître ces synchronicités, c'est accepter que le monde n'est pas seulement mécanique mais aussi symbolique, que des liens subtils relient les êtres et les événements selon une logique qui échappe à notre contrôle mais pas à notre expérience. Les liens énergétiques et émotionnels Qui n'a jamais "senti" l'atmosphère d'un lieu, perçu qu'un proche allait mal avant même qu'il ne le dise, ou ressenti une présence invisible ? Ces perceptions appartiennent à la dimension énergétique et émotionnelle de l'invisible, celle que les traditions orientales nomment depuis des millénaires et que l'Occident commence timidement à explorer. Les constellations familiales révèlent d'ailleurs que des représentants peuvent ressentir les émotions de personnes qu'ils ne connaissent pas, suggérant l'existence d'un champ informationnel familial invisible mais agissant. Comment se reconnecter à l'invisible Cultiver le silence et la solitude L'invisible ne se révèle que dans le silence. Méditation, contemplation, promenade solitaire en nature : ces pratiques créent l'espace intérieur nécessaire pour que l'invisible puisse émerger à la conscience. Il s'agit de passer du mode "faire" au mode "être", de l'agitation à la présence. Honorer ses rêves Les rêves sont la voie royale vers l'inconscient. Tenir un journal de rêves, les explorer, chercher leurs messages symboliques reconnecte à cette dimension nocturne de nous-mêmes où l'invisible se déploie librement. Certains rêves portent même des messages transgénérationnels, comme l'ont montré les travaux sur les rêves de descendants de déportés. Explorer son arbre généalogique Construire son génosociogramme, recueillir les récits familiaux, chercher les secrets et les non-dits : ce travail généalogique révèle l'invisible qui nous traverse. On découvre alors qu'on n'est pas seulement soi mais aussi le lieu de passage d'une histoire familiale qui nous façonne. Pratiquer l'écoute profonde Écouter vraiment l'autre - sans juger, sans interpréter, sans projeter - ouvre à une dimension invisible de la relation. Cette présence empathique crée un espace où peuvent émerger des vérités enfouies, des émotions longtemps retenues, des mots jamais dits. Accueillir les signes et les synchronicités Sans tomber dans la pensée magique, apprendre à repérer les coïncidences signifiantes, les "hasards" troublants, les messages symboliques que la vie nous envoie. Tenir un carnet de synchronicités permet de voir se dessiner une trame invisible de sens. Se faire accompagner Psychothérapie, constellations familiales, analyse de rêves, pratiques méditatives : ces accompagnements créent un cadre sécurisant pour explorer les dimensions invisibles de soi sans se perdre. Car l'invisible peut aussi contenir du traumatique qui nécessite un regard professionnel. L'urgence de cette reconnexion Pourquoi est-il urgent de se reconnecter à l'invisible ? Parce que sans cette dimension, nous vivons amputés. Nous devenons des êtres unidimensionnels, réduits à nos performances et notre image sociale, coupés de nos racines familiales et de notre intériorité. Cette reconnexion n'est pas une fuite du réel mais au contraire un retour à la plénitude du réel. Car le réel n'est pas seulement ce qui se voit, se mesure, se contrôle. Le réel est aussi fait d'invisible, de mystère, de profondeur, de sens caché. À l'heure où l'intelligence artificielle promet de tout calculer et prédire, où la technologie étend son emprise sur chaque aspect de nos vies, cultiver notre lien à l'invisible devient un acte de résistance et de liberté. C'est préserver notre humanité profonde, cette part de nous qui ne se réduit ni à des données ni à des algorithmes. Se reconnecter à l'invisible, c'est finalement se reconnecter à soi-même dans toute sa complexité, à sa lignée dans sa vérité, aux autres dans leur profondeur, et au monde dans son mystère. C'est choisir la profondeur contre la surface, le sens contre le bruit, l'être contre le paraître. Car comme le rappelait Rainer Maria Rilke : "La seule patrie, c'est l'intérieur." Et l'intérieur, par essence, est invisible.
- Comprendre les constellations familiales : fonctionnement et applications
Les constellations familiales constituent une méthode thérapeutique fascinante qui permet de visualiser et de transformer les dynamiques familiales inconscientes. Décryptage de cette pratique en plein essor. Le déroulement d'une constellation Une constellation se déroule généralement en groupe. Le client (le "constellant") expose brièvement sa problématique au thérapeute. Sans trop de détails pour éviter les rationalisations, le praticien identifie les personnes clés à représenter : parents, fratrie, parfois ancêtres ou personnes exclues du système familial. Le constellant choisit ensuite dans le groupe des représentants pour incarner ces personnes, ainsi qu'un pour lui-même. Il les place intuitivement dans l'espace. Dès lors, un phénomène étrange se produit : les représentants commencent à ressentir des émotions, des sensations corporelles, des impulsions de mouvement qui ne leur appartiennent pas. Les mécanismes à l'œuvre Les constellations reposent sur le concept de "champ familial" : une sorte de conscience collective qui porterait la mémoire des événements, des exclusions, des traumatismes non digérés. Le thérapeute observe les positions, les distances, les orientations des représentants, et identifie les désordres. Progressivement, il propose des interventions : phrases rituelles ("Je t'honore", "Je te laisse ta place", "Je prends de toi seulement ce qui m'appartient"), changements de position, inclusion de personnes exclues. L'objectif est de rétablir un ordre juste où chacun retrouve sa place. Applications thérapeutiques Les constellations s'avèrent particulièrement pertinentes pour : les difficultés relationnelles récurrentes (couple, famille), les blocages professionnels inexpliqués, les maladies à dimension psychosomatique, les deuils non faits, les secrets de famille qui pèsent, les loyautés invisibles qui entravent. Précautions indispensables Cette méthode puissante nécessite un cadre sécurisant. Vérifiez la formation du praticien, sa supervision régulière, son éthique. Évitez les constellations sauvages, les interprétations dogmatiques, les praticiens autoritaires. Une bonne constellation respecte le rythme du client, ne force rien, et laisse la solution émerger plutôt que de l'imposer. Les constellations ne remplacent pas une psychothérapie en profondeur mais peuvent constituer un outil complémentaire puissant pour débloquer certaines situations et apporter des éclairages saisissants sur les dynamiques familiales invisibles.
- Une histoire de la nuit des temps
Une vidéo entretien de Guillaume Delaage sur la civilisation atlante, où quand les dieux vivaient parmi les hommes, pour la chaîne Tistrya sur YouTube. Une interview à écouter avec les deux lobes, gauche, droite, du cerveau bien écartés pour vous laisser écouter et ressentir ce qui est dit.
- Qu'est-ce que le syndrome d'anniversaire ? Décryptage d'un phénomène troublant
Le syndrome d'anniversaire désigne la tendance troublante à répéter, aux mêmes dates ou aux mêmes âges, des événements vécus par nos ascendants. Accident, maladie, décès, mais aussi réussite ou rencontre amoureuse : tout semble pouvoir se rejouer selon un calendrier invisible. Les travaux d'Anne-Ancelin Schützenberger C'est la psychothérapeute Anne Ancelin Schützenberger qui a popularisé ce concept dans son ouvrage "Aïe, mes aïeux !". À travers des centaines de cas cliniques, elle démontre que nos vies sont rythmées par des dates anniversaires qui font écho à l'histoire familiale. Une femme développe un cancer du sein à 42 ans, âge exact auquel sa grand-mère et son arrière-grand-mère étaient décédées de la même maladie. Un homme fait une dépression chaque mois de novembre, mois où son père avait été licencié brutalement. Une jeune femme accouche prématurément à la date anniversaire de la mort de son frère jumeau in utero. Les mécanismes explicatifs Plusieurs hypothèses coexistent. La psychanalyse évoque la loyauté invisible : inconsciemment, on répéterait pour rester fidèle à l'ancêtre, pour partager son destin, pour ne pas le "trahir" en vivant mieux que lui. Les neurosciences suggèrent que les traumatismes s'inscrivent dans la mémoire cellulaire et pourraient se transmettre via des modifications épigénétiques. La théorie systémique parle de "dette émotionnelle" : le système familial exigerait inconsciemment qu'un membre "paye" pour un événement non résolu. La dimension calendaire pourrait s'expliquer par l'importance symbolique des dates dans la psyché humaine. Identifier ses propres syndromes Pour repérer vos syndromes anniversaires, construisez votre génosociogramme en notant toutes les dates importantes. Comparez-les avec vos propres événements de vie. Attention aux dates exactes mais aussi aux âges, aux durées (se marier après 3 ans de relation comme ses parents), aux contextes similaires. Cherchez les répétitions sur trois générations minimum. Les patterns les plus fréquents concernent : l'âge des décès, les dates d'accidents, les âges de mariage ou de divorce, les âges de naissance des enfants, les ruptures professionnelles. Se libérer du syndrome La prise de conscience constitue déjà une libération. Nommer le pattern, comprendre sa logique familiale, permet de s'en dégager. Ensuite, créer consciemment de nouveaux rituels aux dates sensibles, honorer l'ancêtre tout en affirmant sa propre trajectoire, consulter un thérapeute spécialisé si les répétitions sont lourdes. Le syndrome d'anniversaire n'est pas une fatalité mais un signal. Il révèle des liens transgénérationnels qui demandent à être conscientisés pour cesser d'agir dans l'ombre.
- L'hypervigilance des Traumatisés : une Lucidité Douloureuse
https://www.facebook.com/reel/1939102289980822 L'hypervigilance est souvent présentée comme un symptôme invalidant du trouble de stress post-traumatique. Et elle l'est, indéniablement : cette activation permanente du système d'alerte, ce scanning constant de l'environnement, cette incapacité à se détendre épuise et isole. Mais et si nous retournions la perspective ? Et si cette hypervigilance révélait une vérité dérangeante : les traumatisés perçoivent ce que les autres ont appris à ne plus voir ? Le sommeil consensuel de la normalité Nous vivons dans une convention collective de ce qu'est le réel. Cette convention repose sur un accord tacite : pour fonctionner en société, nous filtrons massivement nos perceptions. Nous ne voyons que ce qui est "normal", attendu, rassurant. Le reste - les anomalies, les incohérences, les dissonances - est automatiquement évacué de notre conscience. Ce filtrage n'est pas conscient. C'est un mécanisme d'économie cognitive que les neurosciences appellent "attention sélective" : notre cerveau ne peut traiter qu'une infime partie des millions d'informations sensorielles qu'il reçoit chaque seconde. Il choisit donc ce qui est pertinent selon nos croyances, nos attentes, notre culture. Résultat : nous sommes tous, d'une certaine manière, endormis. Endormis à la violence ordinaire qui nous entoure, aux mensonges sociaux qui structurent nos relations, aux micro-signaux qui révèlent les véritables intentions d'autrui, aux contradictions flagrantes que nous préférons ignorer pour maintenir notre confort psychique. Cette cécité volontaire n'est pas un défaut : elle est une nécessité. Sans elle, impossible de vivre en société, de faire confiance, de se projeter dans l'avenir. Nous aurions tous une anxiété paralysante si nous percevions en permanence l'insécurité fondamentale de l'existence. L'hypervigilance : un système d'alerte qui refuse de se rendormir Le traumatisme brise cette convention rassurante. La personne traumatisée a vécu l'irruption brutale de l'inacceptable : violence, trahison, effondrement de ce qui semblait stable. Son système nerveux a enregistré : "Le monde n'est pas sûr. Les apparences sont trompeuses. Le danger peut surgir à tout moment." L'hypervigilance s'installe alors comme un système d'alerte qui refuse de se désactiver. Le traumatisé scanne en permanence son environnement à la recherche de signes de danger. Un changement de ton dans une voix, une micro-expression de colère sur un visage, une porte qui s'ouvre, un bruit inattendu : tout est potentiellement menaçant. Cette vigilance extrême se manifeste par des symptômes reconnaissables : sursauts exagérés, difficulté à se détendre, insomnie, besoin de contrôler son environnement (dos au mur dans un restaurant, vérification compulsive des issues), fatigue chronique due à cette activation permanente. Mais regardons plus attentivement : que perçoit exactement le traumatisé ? Des anomalies. Des incohérences entre ce qui est dit et ce qui est ressenti. Des contradictions entre l'apparence et la réalité. Des signaux faibles que les autres ignorent parce qu'ils perturbent la convention du réel. Et si les traumatisés étaient plus éveillés ? Voici l'hypothèse dérangeante : et si l'hypervigilance n'était pas seulement une dysfonction mais aussi une forme de lucidité accrue ? Et si les traumatisés, précisément parce qu'ils ne peuvent plus se permettre le luxe du déni, percevaient des aspects du réel que les autres ont appris à ne plus voir ? De nombreux témoignages vont dans ce sens. Les traumatisés rapportent souvent qu'ils "sentent" les choses avant les autres : la violence sous-jacente dans une relation apparemment normale, la fausseté dans un sourire, l'alcoolisme caché d'un collègue, la dépression masquée d'un proche. Ils captent les non-dits, les tensions invisibles, les mensonges polis. Cette perception n'est pas paranoia mais sensibilité aux dissonances que les autres ont normalisées. Comme si le traumatisme avait supprimé les filtres habituels, laissant percevoir la réalité sans les anesthésiants sociaux habituels. Les recherches en neurosciences confirment d'ailleurs que les personnes traumatisées ont une activation accrue de l'amygdale (détection des menaces) et une connexion modifiée avec le cortex préfrontal (évaluation rationnelle). Leur cerveau traite différemment l'information sensorielle, avec moins de filtrage, plus de vigilance aux détails. Le prix de la lucidité Cette lucidité a un coût terrible. Percevoir en permanence ce que les autres ne voient pas crée un sentiment d'isolement radical. Le traumatisé se sent étranger dans un monde où tout le monde semble jouer un jeu dont il ne comprend plus les règles. Comment expliquer qu'on "sent" un danger là où les autres ne voient rien ? Cette perception accrue devient également un fardeau relationnel. Le traumatisé perçoit les failles, les faux-semblants, les violences ordinaires que la société a normalisées. Il peut devenir "trop sensible", "trop exigeant", "parano" aux yeux des autres qui préfèrent maintenir la fiction rassurante. L'épuisement est réel aussi. On ne peut pas vivre en état d'alerte permanente sans conséquences : troubles du sommeil, fatigue chronique, irritabilité, difficultés de concentration. Le système nerveux n'est pas fait pour fonctionner ainsi en continu. Transformer l'hypervigilance en discernement La guérison ne consiste pas à redevenir "endormi" comme les autres - ce serait impossible et peut-être indésirable. Il s'agit plutôt de transformer l'hypervigilance subie en discernement choisi. Cela passe par plusieurs étapes : Reconnaître la légitimité de ses perceptions . Non, vous n'êtes pas fou de "sentir" des choses que les autres ne voient pas. Votre système nerveux capte des informations réelles, même si elles ne sont pas socialement validées. Distinguer danger réel et activation traumatique . Apprendre à faire la différence entre une menace objective et un déclencheur (trigger) qui active une mémoire traumatique. Cela demande un travail thérapeutique patient. Doser sa vigilance . Développer la capacité de moduler son attention : vigilance accrue dans les situations effectivement risquées, relâchement dans les contextes sûrs. C'est apprendre à ne plus être vigilant PAR DÉFAUT mais PAR CHOIX. Utiliser cette sensibilité comme ressource. De nombreux traumatisés développent une intuition remarquable, une capacité d'empathie profonde, un talent pour déceler les non-dits. Ces compétences, une fois régulées, deviennent des atouts précieux dans les métiers d'accompagnement, les arts, les relations humaines. Trouver ses semblables. Rencontrer d'autres personnes qui partagent cette lucidité permet de sortir de l'isolement. Comprendre qu'on n'est pas seul à percevoir les anomalies du réel restaure une forme de légitimité. Une philosophie de l'éveil par la blessure En définitive, l'hypervigilance des traumatisés pose une question philosophique vertigineuse : qu'est-ce que le réel ? Est-ce la convention rassurante que la majorité accepte de percevoir ? Ou est-ce cette réalité plus crue, plus complexe, plus dangereuse aussi, que les traumatisés ne peuvent plus ignorer ? Peut-être que la vérité se situe entre les deux. Nous avons besoin des filtres pour vivre, mais aussi de ceux qui, par leur blessure, nous rappellent ce que nous avons choisi de ne plus voir. Les traumatisés sont les vigies douloureuses de notre sommeil collectif. Guérir du traumatisme ne signifie donc pas retrouver l'innocence ou l'insouciance. C'est apprendre à vivre avec une lucidité accrue sans en être dévoré. C'est transformer la vigilance subie en sagesse choisie. C'est accepter qu'on ne verra plus jamais le monde comme avant - et peut-être est-ce une forme douloureuse mais précieuse de sagesse.
- Développement personnel vs psychogénéalogie : deux approches, deux philosophies
Le développement personnel et la psychogénéalogie sont souvent confondus, pourtant ils reposent sur des présupposés et des méthodes radicalement différents. Comprendre leurs spécificités permet de choisir l'approche la plus adaptée à ses besoins. Le développement personnel : l'individu créateur de son destin Le développement personnel valorise l'autonomie, la responsabilité individuelle et le pouvoir de transformation personnelle. Ses outils – visualisation, affirmations positives, fixation d'objectifs, coaching – visent à optimiser son potentiel et atteindre ses buts. La temporalité est résolument tournée vers le futur et l'action immédiate. Cette approche s'avère utile pour développer la confiance en soi, clarifier ses objectifs professionnels, améliorer ses compétences relationnelles ou adopter de nouvelles habitudes. Son point fort ? L' empowerment et le pragmatisme. La psychogénéalogie : comprendre pour se libérer À l'inverse, la psychogénéalogie plonge dans le passé familial pour comprendre le présent. Elle postule que nous sommes traversés par l'histoire de nos ancêtres : leurs traumatismes, leurs secrets, leurs loyautés invisibles. L'individu n'est pas seulement acteur mais héritier d'un roman familial inconscient. Le travail psychogénéalogique (via le génosociogramme, l'analyse des répétitions, l'exploration des secrets) vise à conscientiser ces héritages pour s'en dégager. La temporalité est régressive : on remonte les générations pour comprendre les racines des symptômes actuels. Complémentarité plutôt qu'opposition Ces approches ne s'excluent pas mutuellement. La psychogénéalogie peut identifier les blocages inconscients issus de l'histoire familiale, tandis que le développement personnel fournit d'autres outils concrets pour avancer. Comprendre qu'on répète un schéma ancestral ne suffit pas : encore faut-il construire de nouveaux comportements. L'idéal ? Intégrer la profondeur analytique de la psychogénéalogie et l'aspect pragmatique du développement personnel. Car se connaître sans agir laisse dans l'impuissance, et agir sans se comprendre maintient dans la répétition.
- L'incroyable science des anciens
Dans cette vidéo, Guillaume Delaage nous parle de l'incroyable science des anciens et des origines supposées de leurs connaissances. Une version bien différente de celle que nous proposent nos livres d'histoire et d'écoliers. A vous de vous faire votre propre avis.
- "La psychogénéalogie ou l' analyse transgénérationnelle" - 1 série de 5 épisodes sur France Culture
La psychogénéalogie est aussi sur France Culture https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-la-psychogenealogie-ou-l-analyse-transgenerationnelle France Culture ressort de ses archives cinq épisodes sur la psychogénéalogie à travers la série "La psychogénéalogie ou l' analyse transgénérationnelle". Cette série est accessible sur le site internet de la station ou en direct, la nuit, à l'antenne. En les réécoutant, je vois le chemin parcouru dans ma manière d'envisager ma pratique du transgénérationnel, notamment par rapport aux enseignements de Didier Dumas et à ce qu'il a posé dans "La Bible et ses fantômes". Je ne peux aujourd'hui valider cette version où notre Genèse est posée comme la fabrique de nos névroses et de nos psychoses. Il me semble bien que notre origine "divine" puisse nous parler d'autre chose aux répercussions incroyables quand à notre cheminement vers nos origines. A travers l'histoire d'Eve et d'Adam, le Serpent fait sortir notre humanité en devenir de l'Arbre de Vie et de la Connaissance. Mais quel est donc ce Serpent parlant qui, à la fois, nous apporte la Connaissance et nous éloigne de notre cheminement originel ? Ce qui paraît vraisemblable n'est pas vérité. Je souhaite que ce post vous donne l'envie d'écouter la musique de ces émissions plus que les paroles. Je vous invite à vous laisser vibrer à ce qui fait sensations pour vous. Votre vérité se tient là : à quoi votre coeur raisonne-t-il ? Si vous avez des questions, n'hésitez pas à m'en faire part.






